Deux nouveautés majeures :
1. Une nouvelle procédure d’obtention d’un titre de séjour pour les travailleurs des métiers en tension
Les travailleurs étrangers sans-papiers exerçant dans des métiers en tension dont la liste sera établie par décret, pourront solliciter auprès du préfet l’obtention d’un titre de séjour temporaire portant la mention “travailleur temporaire” ou “salarié” d’une durée d’un an.
a- Pour cela, les travailleurs devront :
A noter :
Évidemment ce texte rend indispensable l’inscription des métiers du secteur HCR dans la liste des métiers en tension. Le GHR va s’en charger au plus vite.
b- Le préfet devra vérifier la nature du travail par tout moyen, l’insertion sociale du demandeur, son respect de l’ordre public, son intégration, son respect des valeurs et principes de la République…
Le préfet a la possibilité de refuser la délivrance du titre même si toutes ces conditions sont réunies.
A noter que le projet de loi initial prévoyait l’obtention d’un titre de droit en cas de respect des conditions de régularisation.
Enfin, dès lors que la réalité de l’activité de l’étranger a été vérifiée, la délivrance de cette carte de séjour temporaire entraîne celle de l’autorisation de travail (au lieu d’une obligation de demande d’autorisation de travail par l’employeur après l’obtention d’un titre de séjour).
Le texte de loi précise aussi :
2. L’Instauration d’un débat parlementaire annuel sur l’immigration et instauration de quotas d’immigration
Le gouvernement devra présenter chaque année les orientations pluriannuelles de la politique migratoire devant le Parlement, qui contrôle la mise en œuvre des mesures présentées. Seront également instaurés des quotas annuels de délivrance des titres de séjour par catégorie déterminés pour les trois années à venir.